Celles qui me lisent régulièrement savent que sortir la MAC est chez moi une sorte d'aventure, la bestiole étant coincée sous une pile de boîtes de laines. Et il faut en outre que je déblaie mon bureau pour pouvoir l'y poser, puis que je sois sûre d'avoir fini avant la reprise du travail, où j'ai besoin du même bureau.
Mais quand il s'agit de sacs, ma petite folie personnelle, j'ai tous les courages :-)
Il y a peu, j'ai acheté un sac dont je rêvais depuis longtemps : le 24 heures de Gérard Darel. Tous les ans, lors des nouvelles collections, je le regarde, je tourne autour. Cette année, la couleur de la saison était un bleu paon... et je me suis dit qu'il ne fallait peut-être pas que j'attende d'être morte ou dans une chaise roulante pour m'offrir les sacs de mes rêves. Donc voilà. Après le Lupo, sagement choisi en noir, j'ai donc mon 24 heures.
Il a le genre de forme que j'adore, avec beaucoup de volume, mais pas trop de profondeur : on peut donc voir ce qu'il y a dedans quand on l'ouvre, et ne pas chercher ses affaires pendant des heures.
Il a en revanche deux défauts : une fermeture un peu "light" - une pression aimantée au milieu - et un aménagement intérieur un peu sommaire - une seule poche zippée. Mais je sais m'organiser avec ce genre de difficultés : il suffit de concocter la pochette-organiseur qui va bien, et le tour est joué.
Je suis repartie de celle que j'avais faite il y a quelques temps (ah oui, en 2007, quand même, mais elle est toujours en parfait état), pour laquelle j'avais conservé toutes mes notes et mes schémas cotés. J'ai adapté un poil, d'abord parce que je n'ai plus exactement les mêmes accessoires, mais surtout que je la voulais un peu moins haute, pour qu'elle ne dépasse pas du sac. Une fois les mesures définies, et la gamme de montage connue, c'est un jeu d'enfant, il n'y a qu'à suivre les étapes que je me numérote sur une feuille.
Voici le résultat, sous toutes les faces ou presque. Cette fois, les poches latérales sont symétriques sur les grands côtés comme sur les petits.
Il y a une poche à fermeture éclair à l'intérieur de la pochette, et non plus sur l'extérieur, et deux anneaux pour accrocher des clefs ou d'autres petits objets sur un mousqueton. J'ai raccourci les cordons de serrage, pour qu'ils disparaissent entièrement dans leur gorge quand la pochette est ouverte, et enfermé les bouts de la cordelette dans un petit rectangle de tissus, ce qui est à la fois plus raffiné et plus agréable, car il n'y a pas de nœud pour fermer les cordons.
Sinon, j'ai comme la fois précédente utilisé du taffetas en polyester, très résistant. Celui-ci est un reste du métrage que j'avais acheté chez Toto pour faire l'extérieur de mon "big sac". Une valeur sûre, pour la solidité comme pour les couleurs, que j'aime toujours autant, et qui sont en harmonie avec mon sac bleu.
Et tant que la machine était sortie, je me suis fait un pochon à ouvrage assorti (j'adore en avoir plein :-)
Ainsi équipé, mon sac est impeccable, rangé, pratique, et sans risque de perte de mes petites affaires. D'ailleurs, il a passé avec succès le test du voyage à Paris, avec périple dans les transports en commun avec ma petite valise à roulettes. Donc il est adopté pour l'hiver. Et vous verrez bientôt quelques accessoires bleus pour que mon sac se sente moins seul sur mes robes noires :-)
1 commentaire:
Comme d'habitude, du beau travail !
Et comme d'habitude je me dis : tu devrais t'en faire un (parce que le bazar dans le sac ...)
Olivia3
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