Chez moi, il y a une vraie tradition de l'art textile domestique.
Ma grand mère maternelle tricotait beaucoup, aux aiguilles et à la machine.
Ma mère a commencé sa vie professionnelle comme "petite main" dans une maison de lingerie, après des études de couture, et avant d'habiller toutes les femmes du foyer (elle et ses deux filles), pendant que j'habillais mes poupées avec les chutes de tissus.
Quand elle faisait de la peinture sur soie, je faisais des colliers assortis et nous vendions des parures chatoyantes aux premiers "bobo".
Quand elle a voulu tester le tissage, elle s'est équipée. Elle a vendu le métier il y a déjà quelques temps, et je pensais que le dévidoir parapluie était parti avec le métier. Depuis que la laine en écheveaux est redevenue à la mode, j'envisageais d'en racheter un, surtout à vrai dire pour remettre en écheveaux les laines que je détricote, afin de les laver pour les défroisser avant de les remettre en pelotes.
Et puis ce week-end, alors que je lui montrais mon en-cours du moment et mes petites pelotes, c'est elle qui m'a dit : "tu veux le dévidoir ? je l'avais gardé par sentiment, mais si tu t'en sers..." Je ne me suis pas fait prier !
Et voilà comment je me retrouve l'heureuse propriétaire de ce bel objet, complément idéal de la petite pelotonneuse que m'avait donnée ma belle-mère quand elle s'est séparée de sa machine à tricoter.
Exactement ce qu'il te faut Annette, pour t'occuper de ton écheveau d'un kilo ;-)
2 commentaires:
c'est vraiment un bel objet
Un dévidoir, ça change la vie!
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