6.11.10

La fille du pharaon me donne du fil à retordre

Mes nouvelles perles sont arrivées très rapidement, et j'ai donc pu recommencer mon coller "Pharaoh's daughter" en remplaçant les perles "olive" par des perles rouges. J'avais également commandé un nouveau fil, du C-Lon AA, plus fin que le précédent pour mieux passer dans les mini-rocailles, et je pensais que tout aller rouler. Erreur !

D'abord, démonter du right angle row (RAW), c'est pas de la tarte. Je n'ai pourtant pas fini d'en démonter...
Mon apprentissage du RAW se poursuit. Concernant la tension, il faudra que j'arrive à trouver la mienne, et ce pour chaque ouvrage, car en fait, ça dépend aussi des perles qu'on utilise et de l'effet qu'on veut obtenir. Travailler d'emblée avec des perles de tailles différentes, qui constituent tout l'effet du Pharaoh's daughter, n'est pas forcément le plus simple pour apprendre. Mais bon, je veux ce collier, je finirai bien par l'avoir, dussé-je recommencer encore et encore pour obtenir l'effet voulu.

Le travail avec le nouveau fil avait bien commencé... avant de s'avérer totalement calamiteux. Les changements de fil sont un cauchemar. Les nœuds ne tiennent pas, ou sont trop gros pour passer dans les perles. Devoir repasser le fil plusieurs fois dans les mini rocailles interdit de travailler fil double, et donc aussi les changements de fil sans nœud.

Et la grande leçon de ce second démarrage avec 2 tonalités de perles assez différentes (le rouge et le bronze sont plus différenciés que l'olive et le bronze), c'est que le fil se voit toujours, quoiqu'on fasse. Il faut donc le choisir au plus près de la tonalité des perles, ça tombe sous le sens. Mais quand on travaille des couleurs contrastées, il faut... choisir son mal. J'avais opté pour un fil de couleur mordorée, l'essentiel du collier étant constitué de perles bronze, mates ou brillantes. Mais dans les perles rouges, c'est horrible. D'autant qu'elles sont translucides, avec un liner clair à l'intérieur du trou qui les fait scintiller. Le fil doré accentue cet aspect, ce qui tue le chic du collier en lui donnant un look "toc". Et, trop fin sans doute, il tient mal les perles : comme on peut le voir sur la photo (en bas), certaines perles sont mal orientées, leur trou se voit du dessus. Et le fil se voit énormément dans ces perles.

Un peu désespérée après ce nouveau départ, j'ai failli mettre les perles en hibernation pour une période indéterminée. Mais je n'aime pas l'échec... et ce collier me plaît. Je me suis demandée ce que ça pourrait donner avec du fil rouge. Problème : je n'ai pas de fil à perler rouge. Et pas envie d'attendre une nouvelle commande. Par contre, du fil à coudre, j'en ai. Une pleine boite avec des rouges différents, ce qui permet de choisir le meilleur accord avec les perles rouges. Et là, enfin, le résultat me convient. On voit en effet le fil dans les perles bronze, mais je trouve que ce n'est pas gênant. L'effet m'évoque une étoffe ou une tapisserie, où le fil rouge serait la trame sous-jacente. Dans les perles rouges, il se voit moins, et donne de la profondeur à leur reflet. Il permet en outre de mieux les serrer, et d'obtenir enfin l'effet que je souhaitais. Globalement, c'est plus régulier et plus chic qu'avec le C-Lon doré. Et les changements de fil se font sans trop d'accroc.

Pharaoh's daughter rouge

Alors, ce n'est pas orthodoxe, mais après tout, j'ai fait toutes mes spirales en peyote avec du fil à coudre il y a quelques années, et aucune ne s'est jamais cassée, même celles que j'ai beaucoup portées en leur temps. Et je ne les ménageais guère : il m'est arrivé de me baigner avec. Je peux travailler en fil double même dans les mini rocailles, ce sera donc assez solide.

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