Ah, peut-être mon gilet en lin ?

J'ai acheté un beau lin bleu-vert à La Droguerie il y a déjà quelques semaines, dans l'idée de me faire un petit gilet en dentelle pour habiller les teeshirts à bretelles de l'été sans me tenir trop chaud.



Depuis, je cherche un modèle, je cogite, je dessine mentalement, mais rien de bien concluant pour le moment. La solution viendra peut-être de la fiche gratuite de la dernière web-letter de Classic Elite Yarn.



Je ne sais pas encore si j'utiliserai précisément ce point, mais en tous cas la forme toute simple me semble parfaite, pas trop de calculs à faire ;-)

A suivre...

Habits neufs pour le Big Sac

Bon, après deux jours d'utilisation, le caractère pratique se confirme, c'est vraiment le sac que j'ai toujours voulu avoir. En revanche, je n'assume pas du tout le look.

Je suis donc allée lui chercher du taffetas rayé pour le rhabiller. Il y a toujours des choses bluffantes en la matière chez Toto Soldes, et après une hésitation avec une belle soie moirée rouge (que j'ai achetée quand même pour faire je ne sais pas encore quoi, peut-être une belle jupe), j'ai opté pour des rayures moirées mêlant des couleurs sourdes et flashy, qui s'accorderont avec la majeure partie de ma garde-robe. Le polyester est solide, il ne craint pas l'eau, et j'aime son toucher lisse et frais sous la main. Accessoirement, à 3 € le m en 140, c'est pas la ruine : 50 cm suffisent pour habiller le sac.



Point de vue montage, rien de très compliqué : la doublure étant autonome, il suffisait de découdre le montage main de l'extérieur au crochet pour le remplacer par la version tissu, qui est cette fois piquée le long de la fermeture éclair.

La bandoulière est une large tresse de coton, que j'avais achetée depuis longtemps pour ce sac, qui je le rappelle me trotte dans la tête depuis... le mois de mars. Elle est utilisée en double et cousue sur les côtés jusqu'en bas du sac, et prise dans la couture du fond pour assurer une bonne solidité par une répartition de la charge sur l'ensemble de l'enveloppe. L'anneau de rideau en bois naturel permet d'animer un peu le look... et de retrouver cette fameuse asymétrie qui me permet d'attraper le sac toujours du même côté, pour retrouver facilement mes affaires et la poche extérieure. Les tirettes des fermetures éclair sont maintenant habillées de coton noir tressé, avec des perles en bois que j'avais en stock depuis longtemps, et qui sont de la même couleur que l'anneau.



Comme j'adore ce tissu (j'utilise régulièrement ce type d'étoffe pour faire des pochettes qui me permettent d'emporter mes ouvrages en balades, j'en ai de différentes couleurs, unis, rayés ou écossais), j'ai taillé deux pochettes dans le reste de la largeur. J'aime en avoir plein pour ranger mes écouteurs de mobile, mon mini nécessaire de maquillage et diverses bricoles.



Cette fois-ce, je l'adore vraiment, et je vais le porter avec grand plaisir, au moins tout l'été et peut-être au delà. Comme quoi, si l'habit ne fait pas le moine, il permet tout de même de le rendre plus attrayant ;-) Et au passage, le taffetas de polyester étant beaucoup plus léger que mon enveloppe au crochet, j'ai gagné la moitié du poids total sur le sac vide, qui pèse maintenant moins de 350 g. Toujours ça de moins sur mes frêles épaules !

En attendant, si quelqu'un veut l'enveloppe au crochet, je la lui offre, suffit de m'envoyer un mail avec l'adresse. Sinon, elle ira rejoindre mes "UGH" au fond d'un carton, avant que j'aie le courage de défaire les petits carrés pour réutiliser le fil, ou de le remonter autrement. Peut-être pourrait-on en faire un simple sac rectangulaire en supprimant le fond ovale et en réduisant un peu la largeur ? Le motif en soi n'était pas laid, je crois surtout qu'il n'était pas adapté à cette forme de sac.

Ishbel

Celles qui suivent auront remarqué que je n'ai plus beaucoup d'en-cours. Juste le pull bleu, auquel je dois encore défaire quelques rangs en bas, j'ai trop augmenté, je ressemble à un lutin mal fagoté. Mais vu la température, je pense que j'ai encore un peu de temps pour les pulls à manches, et je le terminerai à la rentrée.

C'est bon signe, ça prouve que je commence à me discipliner, et ce n'est pas plus mal... Un ouvrage au tricot, si possible pas trop compliqué pour pouvoir regarder un film en même temps, et un au crochet, qui est plus facilement nomade en principe... sauf le Big Sac, qui était vraiment trop grand et lourd pour être emporté partout !

Mais venons-en à Ishbel [lien Ravelry]. Ce petit châle tricoté d'Isolda Teague me faisait de l'oeil depuis un moment. Chaque fois que je le croisais sur un blog, je me disais "Ah oui, vraiment sympa, il faudrait que je l'essaie". Pas trop grand, un centre en jersey, le temps que je comprenne bien le principe des augmentations, bref, ce qu'il me fallait pour me mettre enfin aux châles tricotés, après déjà deux essais infructueux.

Bon, il faut croire que j'ai fait des progrès, soit en anglais, soit pour comprendre les principes de montages de châles au tricot, j'ai démarré sans problème. Je l'avais emporté pour le commencer au TTT de samedi dernier, en me disant que si je galérais, Princesse Mumu saurait bien m'aider. Mais finalement, je m'en suis sortie soute seule. J'ai déjà quasiment terminé toute la partie jersey (trop facile), je vais bientôt attaquer la dentelle : ça sera sans doute une autre paire de manches. Mais le modèle a l'air bien expliqué, avec grilles + explications écrites, je devrais m'en sortir.



C'est aussi l'occasion d'utiliser ma laine extra fine d'Elann, 50% mérinos, 50% alpaga, un fil dentelle de type Cobweb (quoique je me demande si la Cobweb n'est pas du pur mérinos) toute fine : 2 brins, et 550 m de fil dans une pelote de 50 g. Initialement, je comptais la crocheter, mais après essai, c'est moche avec un gros crochet, super long et pénible avec un tout fin (il faut descendre en dessous du 2 mm pour que ce soit joli), d'autant que les deux brins ont tendance à se dédoubler. Au tricot par contre, il se comporte très bien, et permet de faire quelque chose d'hyper léger et aérien en utilisant des pointes de 3,75 mm. Parfait pour fourrer dans son sac l'été, des fois que la soirée fraîchirait...

Bon, le bleu de la photo n'est pas exact, en vrai, c'est plus indigo.
Ce qui est très rigolo, c'est que mon fil est... exactement de la même épaisseur et de la même couleur que celui du châle carré de la Princesse, justement. On s'en est aperçues samedi, en déballant nos ouvrages. Et comme elle dit, la cobweb, c'est tellement fin qu'on a l'impression de tricoter des cheveux ! Si on m'avait dit que je ferais des trucs pareils il y a quelques années, j'aurais répondu : "ça va pas la tête ?". Mais faut croire qu'avec les années qui passent, je suis de plus en plus marbrée ;-)

Je vous montre la suite bientôt !

The Big Sac is finished!

Après les échantillons, et quelques heures de crochet dont je vous ai épargné les étapes (le fil est gros et crocheté serré pour que ce soit solide et ferme et ça fait mal aux doigts, donc j'ai avancé par petits morceaux), il a pour finir été nécessaire que je trouve le courage d'exhumer la machine à coudre - oui, exhumer est le mot, car la pauvre est coincée sous la pile de cartons de mon stock de laines, qui n'est pas de la plaisanterie à déplacer je vous le jure - pour coudre la doublure. Eh bien, je me suis motivée dimanche, aussi parce que je devais faire un ourlet de jean pour Dino.

Voici donc ce sac, fruit de longues, très longues heures de cogitations...





Autant le dire tout de suite, je suis un peu déçue par le rendu extérieur. Finalement, cette laine chinée, montée en "mittered squares", ça donne un résultat assez fouillis au niveau visuel. Sans parler de l'épaisseur du sac, mais bon, ça, c'est le coton, prévu pour un crochet 5 mm et travaillé en 4,5 mm pour avoir un rendu plus ferme.

En revanche, côté pratique, après avoir fait plus d'une dizaine de sacs moyennement ergonomiques, j'ai vraiment réussi celui-ci.

Vous aurez sans doute noté la pochette zippée extérieure, prévue pour glisser les badges de boulot et les tickets de transports, auxquels on accède ainsi sans devoir poser le sac ni ouvrir la grande poche : un zip vertical est très facile à manier d'une seule main. La bandoulière asymétrique, c'est pour repérer facilement le sens du sac, afin d'avoir la pochette zippée à l'extérieur, et l'anneau à clefs, à l'intérieur du sac, du bon côté aussi.

Pour continuer dans les zips, j'avais récupéré sur je ne sais plus quel sac usé, une fermeture à double zip, et pour fermer un sac de ce type, c'est réellement parfait. Des cordons tressés sur les tirettes facilitent encore la manoeuvre (vous n'avez jamais remarqué comme on est parfois empruntée avec un sac mal fichu quand il s'agit de sortir son porte-monnaie, alors qu'une longue file d'attente s'allonge derrière la caisse du magasin ? )



A l'intérieur, une autre poche qui ferme, on a toujours des petits objets à ranger, qui se sauvent facilement si on ne les enferme pas.



L'anneau à clefs dont je parlais plus haut, monté avec une attache spéciale, trouvée par hasard chez Midica et soigneusement stockée pour ce sac : le cordon en spirale se détend, et permet d'utiliser les clefs sans même les détacher du sac. Spécial étourdie (bien que, je croise les doigts, je n'aie encore jamais perdu mes clefs !)



Et enfin, pour organiser tout le bazar qu'on a dans un sac, une série de 7 poches sur la circonférence du sac, qui montent jusqu'à mi-hauteur, et permettent de stocker facilement l'étui à lunettes, les mouchoirs, la trousse à maquillage, etc. Très simple à réaliser d'ailleurs, il suffit de coudre une bande de tissus à l'intérieur de la doublure avant de la monter sur le fond ovale. Comme les parois sont légèrement froncées pour se raccorder au fond (c'est aussi ce qui donne une plus jolie forme au sac), cela procure l'aisance nécessaire pour toutes les poches intérieures, sans qu'il soit besoin de prévoir des soufflets.

Quand à la doublure en question, c'est un morceau de toile nylon enduite, trouvée en solde dans un bac chez Toto Soldes, qui permet de rendre l'intérieur du sac imperméable. Le côté enduit est contre l'extérieur du sac.



Modèle : impro perso
Fils : 100% coton - environ 500 g au total - Bouton d'Or Dune pour le bleu chiné, Monoprix Cotonina + Coton Fifty Bergère de France travaillés ensemble pour le noir (j'ai utilisé mes stocks, et le Cotonina n'était pas aussi épais que le Dune).
Crochet : 4,5 mm

Au final, comme je le trouve très pratique, mais pas super beau, je vais peut-être démonter la doublure (qui est parfaitement autonome et cousue à la main dans le sac au crochet), et la glisser dans un autre sac, en tissus, au crochet ou au tricot, je ne sais pas encore... A suivre, donc.

Yarn Torque

A priori, je ne suis pas fana des bijoux au crochet. Sans doute parce que j'ai longtemps travaillé les perles : j'en ai encore un joli stock, que je ressors de temps en temps pour confectionner une bricole, ou agrémenter une broche... crochetée, parce-que les broches, oui ! Mais les colliers...

Et puis chez Valérie's Corner, j'ai vu le collier qu'elle a fait pour le Tricot 13, un modèle gratuit de La Vonne, la créatrice de mon dernier gilet au crochet rouge.

Et tout d'un coup, il m'en fallait un. Un caprice soudain très facile à satisfaire ma foi ! J'ai des restes de coton de couleur dans un carton, et bien sûr la furieuse envie de l'inventer moi-même.

Bon, je suis quand même allée jeter un oeil dans Ravelry, où le mot "necklace" fait remonter de fort jolies choses. Quelques exemples, dont je me suis inspirée pour créer le mien.

Hemp Flowers Necklace de Norah Gaughan.



Wisteria Crochet Necklace, de Colinette Yarns [lien Ravelry]



Ponte Vecchio, modèle gratuit de Berroco




Uffizi, modèle gratuit de Berroco



Et voici ce que ça donne, ouvert, fermé, porté : c'est sans prétention, amusant à faire, léger à porter, parfait pour l'été... et quand j'en aurai assez, je sais que ma nièce sera ravie de le récupérer. Il me suffira de le laver, et hop, cadeau :-)







Modèle : impro perso
Fil : Phildar détente - 100% coton
Crochet : 3 mm

Mon T-Shirt en Phil Lin

Voici un premier résultat concret des soldes : un t-shirt tout simple en Phil Lin, qui comme son nom ne l'indique pas, est composé essentiellement de viscose (45%), coton (40%) et seulement 15% de lin. Mais c'est quand même un fil agréable à porter pour l'été, assez frais et très doux, ce qui permet d'en faire des vêtements à porter à même la peau. Cathe voulait savoir ce que je pensais de ce fil. Elle le trouve épais et mou... ce qui n'est pas faux. En fait, je pense qu'il est surtout adapté au tricot, et pas au crochet, pour faire des vêtements relativement fluides.

Pour le modèle, j'ai utilisé mon tuto de top-down raglan sur aiguille circulaire, avec un jersey tout simple, parce-que je ne voulais pas me prendre la tête (c'était idéal pour regarder un film en même temps), mais aussi parce que j'avais peu de fil : les soldes de ce joli bleu porcelaine étaient dues au fait qu'il restait seulement 5 pelotes du même bain. J'ai donc complété avec des rayures "granit" dans la même qualité, une pelote orpheline que j'avais achetée lors des soldes de l'an dernier, parce que la matière m'avait plu. Je pensais en faire un accessoire genre pochette, ou le mettre dans un "free crochet", mais finalement, il est parfait pour donner un peu de fantaisie à ce modèle archi simple : juste deux jeux d'augmentations sous la taille pour obtenir une forme un peu trapèze, pour camoufler mon ventre trop rond. Et ma foi, ça le fait pas mal ;-) Bon, ça ne m'empêche pas d'avoir l'air très cloche, comme dans tous les autoportraits : impossible de me concentrer à la fois sur la mise au point et une expression un peu amène :-(







Côtés détails, j'ai choisi des augmentations d'emmanchures avec un jeté, pour l'été c'est sympa.



Et une bordure au point de riz, 3 rangs encadrés par deux rangs de mousse qui permettent de bien la délimiter. Simple et sympa. Par contre, pour le même nombre de mailles, c'est un peu plus large que le jersey. Moralité : j'aurais du faire quelques mailles de moins à l'encolure, et augmenter juste après la bordure. Mais ça reste supportable après un blocage qui a un peu étiré le jersey en largeur.



Venons-en aux fameux raccord de rayures. Là encore, pas nickel, mais supportable. La méthode ? Simplement croiser les fils très serrés (j'ai fait courir chaque fois la seconde couleur sur l'envers de l'ouvrage, ce qui accessoirement évite aussi les fils à rentrer à la fin ;-) à chaque raccord de tour. On détend ensuite verticalement au blocage.

Voilà, vous savez tout !





Modèle : impro perso à partir du tuto de top-down raglan
Fil : Phil Lin - 45% viscose, 40% coton, 15% lin - 5 pelotes "porcelaine" + 1 pelote "granit"
Aiguilles circulaires : 3,75 mm

Un sac filet en tricot

En attendant la fiche de mes sacs filets au crochet, qui ne va pas tarder, elle est en relecture, les tricoteuses peuvent se consoler avec les très jolis modèles offerts il y a déjà quelques semaines dans la web letter de Classic Elite Yarns.


Provence Diagonal Bag - explications en anglais.


Sundance Beach Bag - explications en anglais.

Une vidéo que j'aurais du regarder avant...

Je viens de terminer un petit t-shirt rayé en coton et lin, que je vous montrerai dès qu'il sera sec (il est en cours de blocage, c'est un peu long dans les fibres à base de coton, et j'ai toujours l'art d'attendre que la température chute et qu'il pleuve pour terminer mes ouvrage ;-)
Et je me suis pris la tête pour faire les raccords de rayures, qui bon ne tombent pas trop mal... mais je découvre avec retard qu'Eunny a récemment fait un tuto filmé sur le sujet : en réalité, il suffit de glisser la première maille du second tour de chaque rayure. Bon, la prochaine fois que je fais des rayures, j'essaie ça...


Source (en anglais) : Circular Knitting: Jogless Stripes - knitting daily

Edit du 16 juillet :
Ah oui, je suis d'accord, la vitesse à laquelle Eunny tricote est assez impressionnante. Méthode Suisse pour les connaisseuses, la même que celle d'Elizabeth Zimmermann... Mais bon, moi j'arrive pas, je tricote toujours "à la française". J'ai déjà réappris tous les gestes pour passer de l'aiguille sous le bras à l'aiguille circulaire, je fais une pause sur les apprentissages ;-)

Quant au raccord de rayures, je pense qu'aucune méthode n'est vraiment parfaite. Je vais vous monter ce que j'ai fait pour mon T-shirt, ce n'est pas parfait non plus. Mais pas pire qu'une couture finalement. Enfin, à mon avis...